Dénicher des « valuebets » : quand les erreurs des bookmakers font le bonheur des parieurs !
Les parieurs aguerris le savent bien : pour être rentable à long terme, il faut dénicher des « valuebets », à savoir des cotes chez les bookmakers qui sont sous-évaluées par rapport à la probabilité réelle d’un événement. Mais d’où viennent ces « valuebets » ? S’agit-il d’une erreur de cotation de la part des bookmakers, ou bien de l’expertise et du génie du parieur ? Tentons d’y voir plus clair.
Les « valuebets » : une erreur de cotation des bookmakers ?
Les erreurs de cotation des bookmakers sont rares, car ces professionnels maîtrisent leur métier et disposent d’algorithmes pointus pour déterminer les cotes. Toutefois, dans des situations où le sport est méconnu ou peu parié, il peut arriver qu’un bookmaker propose une cote anormalement élevée ou basse par rapport aux autres. Mais dans ce cas, qui a raison ? Peut-être que ce bookmaker a une connaissance particulière sur le sport en question, et que sa cote est la bonne, tandis que les autres bookmakers se trompent. La « valuebet » peut donc être le fruit d’une erreur de cotation, mais ce n’est pas toujours le cas.
Les « valuebets » : une expertise et un travail approfondi du parieur
Le parieur peut aussi trouver des « valuebets » par lui-même, grâce à son savoir et à son expérience. En effet, s’il est un expert du sport en question, il peut avoir une connaissance plus fine que les algorithmes des bookmakers. En phase finale de Ligue des Champions, par exemple, les books font corriger les résultats de leurs algorithmes par des professionnels, mais un vrai spécialiste du football peut malgré tout dénicher des cotes sous-évaluées en pariant sur un score exact, ou bien sur un buteur qui n’est pas considéré comme favori. Trouver des « valuebets » est donc le fruit d’un travail approfondi, et n’a rien à voir avec un quelconque génie.
Mais attention aux fausses « valuebets »
L’estimation d’une « valuebet » repose sur des considérations personnelles du parieur, qui peuvent être faussées par des éléments externes, tels que l’affect, la fatigue ou une analyse erronée. Il est donc important de bien réfléchir avant de parier sur une cote sous-évaluée, et d’avoir toujours une stratégie de gestion de risque en tête.
Le cas fictif de la finale de la Coupe de France
Enfin, pour illustrer le principe de la « valuebet », prenons l’exemple fictif de la finale de la Coupe de France opposant le leader de la Ligue 1 à une équipe d’amateurs, le FC Andrézieux. La victoire du leader de la Ligue 1 est cotée à 2,50, ce qui peut sembler attractif au premier abord. Mais le parieur avisé sait que les équipes d’amateurs ont parfois des ressources insoupçonnées, et que la pression peut jouer des tours aux grands favoris. Il peut donc estimer que la probabilité réelle de la victoire du leader de la Ligue 1 est inférieure à 40%, et qu’il y a là une opportunité de « valuebet ».
Ne pas confondre « valuebet » et « surebet »
Enfin, il ne faut pas confondre « valuebet » et « surebet ». Alors que le « valuebet » repose sur une évaluation subjective de la part du parieur, le « surebet » est le fruit d’un calcul mathématique qui consiste à parier sur toutes les issues possibles d’un événement chez différents bookmakers, de manière à garantir un gain quoi qu’il arrive.
