[ad_1]
Des oliviers dans les vignes du Bordelais, réponse à la surproduction ?
À Courpiac, en Gironde, Thomas Solans, vigneron de 38 ans, a décidé de diversifier ses sources de revenus en plantant des oliviers. Dans un contexte de surproduction viticole et de chute des prix pour les appellations moins prestigieuses, l’agriculteur a choisi d’essayer de prévoir les aléas économiques en élargissant sa palette de production. D’autres viticulteurs en France se tournent également vers des cultures alternatives pour éviter de mettre tous leurs œufs dans le même panier.
Diversification pour survivre à la crise viticole
Depuis Janvier 2023, plus d’un tiers des vignerons du Bordelais se sont déclarés en difficulté auprès de la Chambre d’agriculture. En réponse, l’État et l’interprofession ont annoncé un plan de distillation des excédents et une campagne d’arrachage sanitaire de 10 000 hectares, pour un montant de 57 millions d’euros. L’objectif est d’essayer de mettre fin à la surproduction et de diversifier les revenus des agriculteurs.
La région Nouvelle-Aquitaine compte investir 10 M EUR de fonds régionaux et européens pour permettre à au moins 300 agriculteurs de diversifier leur production, en moyenne avec 25 000 à 35 000 euros par exploitation. Outre l’olivier, des pistes comme la forêt, les prairies de fourrage, le kiwi, le chanvre, le tabac et l’œnotourisme sont également évoquées par les agriculteurs et les autorités.
La diversification ne convient pas à tous les viticulteurs
Cependant, cette réorientation ne convient pas à tous les viticulteurs, en raison du montant des investissements nécessaires, de 50 000 à 80 000 euros par hectare pour le kiwi, par exemple, ainsi que de l’âge et de la situation financière des agriculteurs. Certains viticulteurs plus âgés, tels que Romain Loustal, vigneron qui produit également des céréales, confirment qu’ils ne se lanceront pas dans une autre production à leur âge.
Expérimentation et diversification
Pour les viticulteurs comme Thomas Solans, l’expérimentation est une opportunité de diversification. Son exploitation de 41 hectares de vignes, ainsi que des prairies, une quarantaine de bovins, quelques chênes truffiers et désormais des oliviers, est déjà diversifiée. Cependant, il considère que la monoculture n’est pas saine.
Thomas Solans vise 150 arbres et deux hectares maximum d’oliviers. Avec un investissement moyen de 13 000 à 15 000 euros par hectare et des oliviers matures en quatre à cinq ans, il doit miser sur une production haut de gamme, de 15 à 20 euros le litre d’huile, pour être rentable. Le viticulteur ne s’attend pas, pour l’instant, à des rendements assurés chaque année pour son oliveraie en raison des aléas climatiques, mais il considère que la diversification peut être une réponse aux crises économiques futures.
Des tags HTML pour une meilleure mise en forme
Pour une meilleure présentation de cet article, nous avons inséré des tags HTML H2 pour les titres de chaque section. Nous avons également mis en gras les noms propres et les mots clés pour faciliter la lecture.
[ad_2]