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Les pays africains refusent de sacrifier le développement pour le climat :
Abdoul Salam Bello, administrateur de la Banque mondiale représentant 23 pays africains, au cours d’un entretien avec l’Agence France-Presse, le 14 avril 2023 à Washington (AFP/Mandel NGAN)
Abdoul Salam Bello, administrateur de la Banque mondiale pour 23 pays africains, a insisté lors d’un entretien avec l’Agence France-Presse sur le fait que les financements contre le changement climatique ne doivent pas se faire « aux dépens du développement », considéré comme la mission première de l’institution. Malgré l’importance du réchauffement climatique, les pays africains ne peuvent pas se passer des services de base, tels que l’électricité, que 600 millions d’Africains n’ont pas encore accès.
L’importance d’une Banque mondiale puissante et efficace :
Pour les pays africains, la priorité est d’avoir une « Banque mondiale plus puissante et plus efficace mais qui conserve son identité de reconstruction et de développement » alors que les discussions sur la réforme des institutions continuent.
Les avancées insuffisantes pour faire face aux défis à venir :
Une centrale électrique au charbon à Standerton, en Afrique du Sud, le 18 décembre 2022 (AFP/Archives/MARCO LONGARI)
Lors des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, une augmentation de capacités de financement de la BM a été annoncée, atteignant 50 milliards de dollars pour les dix prochaines années. Cependant, cette somme est insuffisante pour répondre aux besoins de financement évalués à 1.000 milliards de dollars par an par le FMI pour assurer la transition énergétique et climatique des pays à bas revenus et émergents.
Les conséquences climatiques vécues depuis longtemps par les pays africains :
Abdoul Salam Bello, originaire du Niger, un pays faisant face à des difficultés climatiques depuis plusieurs décennies, demande davantage de ressources pour faire face aux défis climatiques.
Une transition en douceur pour la Banque mondiale :
Des militants de la lutte contre le changement climatique manifestent vendredi devant le siège de la Banque Mondiale à Washington (AFP/Mandel NGAN)
Alors que David Malpass, le président sortant de la Banque mondiale, doit quitter ses fonctions début mai, le représentant africain a insisté sur la nécessité d’une transition en douceur. Son successeur, Ajay Banga, le candidat des États-Unis et le seul candidat en lice, a reçu un soutien appuyé des pays qu’il a visités, notamment en Côte d’Ivoire et au Kenya. Sa vision et son approche sur le développement, en particulier de l’Afrique, intéressent beaucoup. La priorité pour lui sera de renforcer la mobilisation du secteur privé pour aider la BM.
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